
Day 143
Bandon – Gold Beach [OR] – km 3899
Nos yeux s’ouvrent avec la vie qui se réveille autour de nous. Nous aimons prendre le temps de nous éveiller, d’écouter ce qu’il se passe.
Nous sommes les dernières à partir du campement Hiker/Biker, il est 9h30. Aujourd’hui nous n’avons pas d’objectif de distance car les jambes sont lourdes et douloureuses, soit ça sera 50kms, ou peut-être un peu plus.
Nous visitons Bandon, passons par son bord de mer pour éviter la circulation de la route 101. Ce matin ça nous paraît moins difficile, peut-être que les pentes sont un peu moins raides.
A 13h00 nous atteignons Port Orford après 52 kms. Nous prenons une dernière côte pour le plaisir d’avoir la vue sur l’océan, et nous sommes satisfaites d’avoir fait cet effort : un magnifique spot pour notre déjeuner.
Maintenant la question se pose : est-ce qu’on fait une petite étape en s’arrêtant là ou bien est-ce que nous continuons pour encore 44 kms, distance avec la prochaine ville ?
Nous nous sentons capable de poursuivre, donc nous prenons la direction de Gold Beach. Nous empruntons un chemin au milieu d’un parc, en passant entre les monts. Puis nous longeons l’océan, en faisant une petite pause avec le dénivelé.
Sur une des aires de pause, nous recroisons Erkut (que nous avons rencontré la veille).
Encore 15kms, pour nous permettre d’atteindre notre destination. Nous sommes motivées pour arriver malgré la fatigue.
Un dernier pont à franchir, quelques coups de pédales et ça y est, enfin nous nous arrêtons pour aujourd’hui.
Petite anecdote : nous avons fais quelques courses pour ce soir. Nous prenons une bière (pour la récupération évidemment) et comme nous sommes aux USA, nous devons présenter une pièce d’identité pour prouver notre majorité. Nous montrons l’un de nos passeports, et la vendeuse nous demande le deuxième, celui d’Héloïse. Nous ne l’avons que sur le téléphone, donc nous lui montrons. Finalement, la vendeuse refuse et nous demande le passeport en version papier, que nous n’avons pas sur nous. Donc nous quittons la boutique, et nous trouvons notre bonheur dans la suivante ! Très stricte parfois ces américains.