FRANCE
Les voies empruntés en France
L’itinéraire de La Seine à Vélo, c’est plus de 420km de voies cyclables qui permettent de s’échapper de Paris pour rallier Le Havre ou Deauville. Cette nouvelle véloroute ouverte en 2020 vous conduit tout droit à la mer sur un parcours qui mêle patrimoine culturel, historique et industriel.
Nous avons pris cette piste sur 150 kilomètres, elle est vraiment bien indiquée, dans l’ensemble c’est un itinéraire vélo qui est bien aménagé.
Comme son nom l’indique on longe bien la Seine. Nous nous retrouvons de part et d’autre de la Seine. On franchi la Seine grâce à des ponts.
Le canal de Bourgogne à vélo recèle tout l’esprit du patrimoine bourguignon avec des étapes aussi culturelles que gastronomiques. Il offre à voir et visiter de nombreux châteaux et sites remarquables dont Alésia, la voûte de Pouilly, Châteauneuf-en-Auxois. La voie verte est idéale de Tonnerre à la ville de Dijon et le chemin de halage praticable (mais non balisé) de Migennes à Tonnerre.
Nous avons suivi ce canal tout du long. Il est très agréable en cette période (janvier). Nous avions la piste que pour nous. Nous imaginons que l’été c’est un itinéraire extrêmement emprunté. Il est assez plat, sauf lorsque nous enchaînons les écluses. Nous ressentons les « coupes-pattes » puisque nos vélos pèse 45 kilos.
Cependant, il est très agréable, on y découvre de jolis paysages et de jolies maisons d’éclusiers. C’est une piste qui longe le canal de Bourgogne et donc très facile pour se repérer.
Cet itinéraire cyclable de 815 km vous conduit des panoramas alpins aux plages de Camargue, en traversant les paysages emblématiques des vignobles des Côtes du Rhône et ceux de la Provence méridionale : villages perchés, champs de lavande ou d’oliviers, découvertes gastronomiques. ViaRhôna, véritable voie des civilisations égrène ainsi au fil de son parcours plus de 2000 ans d’histoire et de richesses patrimoniales, alternant voies vertes sécurisées et voies partagées.
Nous récupérons la piste cyclable, peu après le village de Géligneux. On ne peut pas louper cette piste, elle est extrêmement bien indiquée. Nous avons eu la « chance » de prendre cette portion de la Viarhona sous la neige. Il a été difficile pour nous de pédaler sur cette itinéraire non déneigé. La portion après Lyon n’est pas superbe mais au moins, nous avons pu pédaler sur la route déneigée.
Après nous avons longé la côte Rotie, la piste passe entre les vignes et c’est très agréable. On passe dans des villages extrêmement sympas, où on en profitera pour faire nos pauses pique-nique (pas trop longtemps, il fait froid). Nous avons suivi la Viarhona pendant 435 kms.
En raison du contexte sanitaire, nous avons pris la décision de quitter la France. Il était trop difficile pour nous de nous déplacer à travers l’Italie et la Croatie (frontières ou régions fermées), nous ne pouvions pas suivre notre itinéraire prévisionnel. En choisissant de partir à cette période, nous savions qu’à tout moment, nous pouvions changer nos plans. C’est chose faite puisque notre deuxième pays, après la France est l’Équateur.
EQUATEUR
De Quito à Mindo
La région de Quito, au milieu des volcans, située à 2800m d’altitude, regorge de magnifiques paysages. Nous sommes restées 1 semaine à la capitale le temps de nous acclimater. Chaque geste demande un effort physique, monter les escaliers, marcher dans une rue qui monte, porter quelque chose.
Nous avons pu faire nos touristes pendant ces quelques jours, monter en haut du téléphérique et culminer à plus de 4000m d’altitude, visiter la cathédrale, déambuler dans ces rues au style colonial … Et travailler sur notre itinéraire.
C’est décidé, nous ne prendrons pas la route mythique des volcans, nous préférons partir vers Mindo pour ensuite pouvoir rejoindre la côte. Deux chemins pour s’y rendre, soit un sentier de randonnée, soit un chemin qui passe par les hauteurs et qui rejoint la ville de Nono. Nous allons nous en créer un troisième, en passant par El mitad del Mundo – une étape de 110 kms avec 2500m de dénivelé.
Arrivées à Mindo, petit village dans la forêt, très pittoresque, où il fait bon vivre. Incontournables : la randonnée des cascades (éviter le weekend car c’est un repère pour les gens de la capitale), faire un tour del Chocolate et aller à Mariposario pour admirer les papillons.
Pour se restaurer, nous vous conseillons el Patio de Comidas mercado Mindo, comme une cantine municipale où il est possible de trouver tous les plats typiques de la région, au meilleur rapport qualité prix.
La côte – De Cojimies à Ballenita
La côte n’est pas plate, contrairement à ce que nous pourrions croire. L’Equateur est un pays volcanique, avec un dénivelé très prononcé, des pentes de 15% ne sont pas rares, loin de là.
Cojimies, région peu peuplée qui possède de belles plages, très préservées et sauvages. Un joli coin pour pédaler et flâner. En rejoignant Pedernales, les routes sont marquées par le tremblement de terre de 2016, laissant apparaitre des fissures et autres affaissements. Elle fut l’une des villes les plus touchée par le séisme, et a été presque totalement détruite.
En poursuivant la route vers le sud, Canoa, ville balnéaire avec un bord de mer fleurit de petites cabanes, de restaurants où chacun met sa musique composant ainsi une ambiance de vacances.
Dans notre descente, nous faisons une halte à San Jacinto, Santa Marianita, Puerto Cayo, Puerto Lopez, Montanita, pour finir notre course à Ballenita, à la casa Kokopelli.
